Chaque année, la programmation du Grand Palais est une des plus attendues, tant elle étonne dans son innovation et son exclusivité. Carambolages, annoncée depuis la rentrée, a enfin pris ses marques depuis le 2 mars, avec une seule ligne de conduite : le visiteur devient acteur !
Depuis le 11 février, s’est installée au Centre Pompidou Metz « Sublime, les tremblements du monde », une exposition retraçant le rapport des artistes aux évènements naturels et géologiques de la Terre, du XVIIIème siècle à notre ère.
A l’instar de Paris, Londres est une capitale aux activités culturelles très développées. Outre les divers lieux, que dis-je, passages obligés de la ville, tels que Big Ben, le Tower Bridge, ou encore Piccadily Circus, Londres abrite des collections artistiques remarquables.
Chaque année, plusieurs villes sont désignées « capitales européennes de la culture » à l’instar de Wroclaw (Pologne) et San Sebastian (Espagne) pour l’année 2016. Mais que signifie cette appellation ? Quel en est le but ? Focus sur cette initiative qui a fêté ses 20 ans en 2015.
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Retour aux origines…
La principale instigatrice de cette initiative est l’actrice Melina Mercouri, ministre grecque de la culture en 1985, qui transforma sa capitale Athènes en première capitale européenne de la Culture. Les objectifs sont simples et s’inscrivent dans la démarche de démocratisation culturelle en place depuis les années 80 : il s’agit de « mettre en valeur la diversité de la richesse culturelle en Europe, ainsi que les liens qui nous unissent en tant qu’Européens ». Cette ligne de conduite dictée par la Commission Européenne permet aux pays désignés de promouvoir leur patrimoine ainsi que leur dynamisme culturel par des moyens diverses et variés, libres et propres à chaque pays et chaque culture, tels que des expositions, des manifestations, des festivals..
Quatre villes françaises se sont vu décernées le titre de capitale européenne de la culture : Paris en 1989, Avignon en 2000, Lille en 2004 et Marseille en 2013. Des règles précises assurent la rotation des Etats membres, et depuis 2009, deux villes au moins se partagent le label : une, issue d’un ancien état membre et l’autre d’un nouvel Etat membre.
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Affiche de la campagne pour Marseille, comme capitale européenne de la Culture en 2013
Une aubaine pour les villes sélectionnées…
Les villes qui déposent leur candidature sont souvent motivées par le besoin de développer leur profil international mais aussi de leur région, d’attirer des visiteurs et de renforcer la fierté des villes.
Les capitales 2016
Petite ville du pays basque espagnol et méconnu des touristes, Saint-Sébastien aspire à devenir une référence dans le domaine de la culture et des processus créatifs. Pour cela, elle compte sur ses nombreux bâtiments historiques et culturels ainsi que les manifestations organisées pour l’occasion ayant un seul mot d’ordre : la participation citoyenne.
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San Sebastien, capitale européenne de la culture 2016.
Wroclaw : Hôte de l’Euro 2012 de Football, Wroclaw reste dans le palmarès des villes se développant en Europe. A l’occasion de cet évènement, des manifestations seront mises en place autour des 8 thèmes culturels : l’architecture, le cinema, la littérature, la musique, l’opéra, la performance, le théâtre et les arts visuels. La ville accueillera les Jeux Mondiaux de 2017.
Depuis le 28 octobre, le Centre-Pompidou Metz accueille l’exposition « Cosa Mentale, les imaginaires de la télépathie dans l’art du XXème siècle ». L’occasion pour le visiteur de découvrir en profondeur les rapports étroits qu’ont entretenu artistes et télépathie au XXème…
Le 29 octobre a eu lieu le coup d’envoi de l’exposition « Léonard de Vinci, Il génio. Les secrets révélés du Codex Atlanticus » à la Pinacothèque de Paris.
Exposition incontournable de la rentrée, « Une brève histoire de l’avenir » s’inspire du livre éponyme de Jacques Attali, paru en 2006 qui affirme la nécessité de connaitre le passé pour anticiper notre avenir. À découvrir au Louvre jusqu’au 4 janvier 2016.
Depuis le 11 septembre, le musée Jacquemart-André accueille en ses murs une exposition célébrant le style florentin, à travers « Les Portraits à la Cour des Médicis ». L’occasion pour le visiteur de se familiariser avec les maitres de la peinture italienne du XVIème siècle.