Au mois de Juin, Mia se retrouve à Washington au bras du businessman Warren Shipley. Si jusqu’à présent, Audrey Carlan avait plutôt embrassé le côté positif de la vie d’escorte, ici la face sombre se révèle. En effet, la présence du ténébreux fils de son client, Aaron, va s’avérer être un problème, mais elle pourra toujours compter sur ses anciens partenaires.

En Juin tout va moins bien

On avait quitté Mia au soleil dans les bras d’un dieu samoan et on la retrouve sous le ciel gris de Washington DC. Rapidement, le ton de la mission de l’escorte est donné et ça n’a pas l’air amusant : « Vous êtes là pour incarner la pute de mon père, déclare froidement le sénateur ». Notre héroïne préférée est, en effet, embarqué dans un monde qu’elle ne connaît pas, elle doit servir de faire valoir à un homme bien plus vieux qu’elle. Si Warren Shipley n’a aucune mauvaise intention envers elle, son mois de Juin sera bien loin de celui de mai. C’est elle qui le résume le mieux : « Les semaines à venir vont être aussi peu amusantes que la section histoire d’une bibliothèque ». On sent tout de même une certaine tension entre Mia et Aaron, le fils de Warren Shipley : « Les hommes comme lui sont censés être ennuyeux et ne parler que de lois et du gouvernement et… Ses yeux marron plongent soudain dans les miens et me transpercent ». C’est alors qu’on voit en lui la nouvelle conquête masculine de Mia… Au chapitre 7, Mia fait un rêve érotique de Wes. Au réveil, cette dernière retrouve Aaron au dessus d’elle comme un prédateur. Son salut viendra de son estomac malade. La menace devient même bien plus sérieuse par la suite. Ce côté plus sombre permet à Audrey Carlan de se renouveler en donnant une autre dimension à son histoire et on apprécie.

Une nouvelle famille se dessine

Dans les premières pages de Juin, Mia apprend que Taï Niko s’est fait tatouer le symbole de l’amitié pour elle. En réponse Mia se décide aussi pour un tatouage. Après un bref résumé (P49) sur ses précédentes conquêtes, elle part dans un salon. L’idée du motif est plutôt originale : un pissenlit qui s’essaime au vent avec les initiales des hommes qui l’ont touché. Tout cela avec une phrase : « Fais confiance au voyage ». Mia va se rendre compte pendant ce mois de Juin, qu’elle s’est forgé une nouvelle famille. Il y a son premier client évidemment pour qui elle a des sentiments particuliers : « Wes est ma foutue kryptonite et je dois m’en protéger si je veux tenir encore six mois ». Il y en a aussi bien d’autre, lors d’un voyage d’affaires, elle va ainsi retrouver Mason Murphy et Rachel à New-York. Le joueur de baseball qui sera pour le coup son chevalier servant… Taï Niko ne sera pas non plus en reste et après quelques péripéties, il va même débarquer pour voir sa frangine. Comme il le dit : « La famille est celle que l’on construit, et je serai toujours là pour toi ». Un credo qu’elle a fait sien puisque le roman termine sur cette leçon retenue : « les amis sont la famille que l’on choisit, et j’ai les meilleurs amis et la plus belle famille au monde ».

Calendar Girl : Juin ou les deux faces d’une médaille

par Aliénor Perignon Temps de lecture : 2 min
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