Le Livre de la Jungle est une histoire qui aura vu plusieurs remakes. Disney, en 1967, revoit la copie du recueil de nouvelles écrit par Rudyard Kipling, paru en 1894. Ce dessin animé que tout le monde connaît est cette fois remis au goût du jour par John Favreau, et ça sort demain en France. Après les supers héros Marvel, le réalisateur du premier Iron Man se lance ici dans du Disney, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le rendu est éblouissant. Les rumeurs parlent encore d’une nouvelle adaptation, en comédie musicale cette fois, par Stromae mais ça sera pour plus tard. Pour le moment, bienvenue dans la jungle !
Une jungle saisissante
Il est parfois des films qui sortent en 3D et pour lesquels cela n’a aucun intérêt. Je suis même la première à bouder ces séances avec lunettes imposées. Alors écoutez-moi bien quand je vous dis que pour Le livre de la Jungle, vous n’avez pas le choix ! Cela serait un crime même de ne pas profiter de cet univers, de ne pas entrer dans la jungle par ce biais. La photographie de ce film est faite pour la 3D. Elle vous embarque dès les premières minutes du film où littéralement vous vous sentez courir auprès de Mowgli. Vous tombez avec lui quand la branche se casse… Toutes les scènes sont profondément splendides : du rassemblement autour de l’eau à la destruction de la jungle par la fleur rouge (à savoir le feu). Pour servir de référence à la création de cette jungle sur ordinateur, de véritables lieux en Inde ont été photographiés. Le travail effectué sur chaque personnage est remarquable. Leur façon de parler et leur comportement ont été étudiés pour coller au plus près de ceux d’animaux réels. Les acteurs ont ensuite copié les mouvements en « motion capture ». La beauté des images transporte le spectateur qui en redemande.
Un nouveau livre pour adulte ?
1967. 2016. Le film a suivi son public, on a grandi, l’histoire aussi, et c’est tant mieux ! Plusieurs changements ont eu lieu entre le dessin animé et le film Disney. Pour rire, je vous fais un petit jeu des 7 erreurs : Kaa le python est un personnage féminin, le roi Louie n’est pas un orang-outan, le film ne débute pas quand Bagheera trouve Mowgli, on voit Shere Khan dès le début du film, l’approche avec les éléphants est très différente ainsi que la personnalité de Mowgli. La 7e ? Dans le dessin animé, on entre dans le livre de la jungle représenté comme tel, dans le film, on sort de l’histoire par l’objet livre, joli clin d’œil n’est-ce pas ? Vous retrouverez donc les mêmes personnages quasiment au même endroit mais en une version « upgraded ». Mowgli, qui n’en faisait qu’à sa tête en 1967, devient un véritable héros rempli d’humilité comme par exemple quand il s’incline face aux éléphants. Si vous chantiez enfant à tue-tête « Il en faut peu pour être heureux » ou « Être un homme comme vous » vous pourrez retombez en enfance un court instant, elles sont dans le film ! L’affrontement final entre Shere Khan et Mowgli termine de rendre ce film un peu plus sombre, un peu plus adulte mais j’en suis sûre les enfants aimeront aussi ! Avis d’une spectatrice qui n’a pas tant grandi…
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L’extrait
Le livre de la jungle est une histoire qui aura vu plusieurs remakes. Disney, en 1967, revoit la copie du recueil de nouvelles écrit par Rudyard Kipling, paru en 1894. Ce dessin animé que tout le monde connaît est cette fois remis au goût du jour par John Favreau et ça sort demain en France. Après les supers héros Marvel, le réalisateur du premier Iron Man, se lance ici dans du Disney et le moins que l’on puisse dire est que le rendu est éblouissant.