Sarah Dinelli est la co-rédactrice en chef de Nouvelles Vagues, le journal des étudiants de l’université Sorbonne Nouvelle. Nous sommes allés à sa rencontre afin de vous présenter le projet de ce média qui valorise les talents étudiants de Paris 3.

 

Votre projet : Nouvelles Vagues, journal de Paris III.


Notre projet est de proposer aux étudiants de Paris 3, parmi lesquelles ont trouve de nombreux étudiants en art, de s’exprimer. Ils peuvent tout autant proposer des formes conventionnelles (critiques de cinéma ou de théâtre par exemple) que des formes plus inventives. Cela permet donc à certains de s’exercer au journalisme, à d’autres d’affirmer leur sensibilité artistique.
  Le journal papier est un semestriel. Amira Bouziri et moi en sommes co-rédactrice en chef et nous avons à nos côtés de formidables rédacteurs. On essaye d’y proposer des articles qui concernent les étudiants, récemment on a fait une enquête sur « ces étudiants qui viennent de loin », c’est-à-dire qui ont plus d’une heure et demi de transport pour se rendre à la fac. On crée aussi de nouvelles formes : en lettres on a fait « la page facebook d’Apollinaire ». On avait aussi imaginé une conversation sur twitter entre plusieurs écrivains et philosophes. Enfin, le journal est célèbre pour son street-style d’étudiants ! Nous avons également un blog : tous les étudiants peuvent nous soumettre leurs articles ! (cf. www.nouvellesvagues.wordpress.com)  

 

L’histoire de Nouvelles Vagues.

C’est une histoire digne d’un scénario hollywoodien ! Enfin peut-être plus d’un petit film art et essai… Linh Ahn Moreau était en stage au bureau de la vie étudiante, j’y suis entrée pour déposer un projet de court-métrage, et Yannick, l’ancien directeur s’exclame  :  » Ce n’est pas toi Sarah qui voulait faire un journal ? Vous devriez en parler toutes les deux ». Linh Ahn en effet a eu l’idée dès qu’elle est arrivée au bureau. Elle m’informe qu’une jeune fille, Amira Bouziri, est passée quelques jours avant car elle voulait aussi monter un journal. On s’est réunies toutes les trois : on avait des tempéraments et des parcours très différents. Je crois que c’est cela qui a permis au journal de fonctionner. Les débuts ont été difficiles, le premier numéro très conflictuel car des dizaines d’étudiants avec des sensibilités opposées voulaient participer. Il est né dans la douleur ! Mais il est né, et depuis, tout se passe très bien !

 

 

L’objectif de Nouvelles Vagues.

On aimerait contrer un peu l’atmosphère d’austérité et de résignation. Génération quoi? Génération parce que. Pourquoi aller faire des stages où l’on est complètement exploités alors qu’une activité associative peut-être toute aussi valorisante sur un CV? On veut montrer que c’est à nous, tout de suite, d’inventer. Que l’université est un lieu où peuvent naître des idées et des amitiés.

Peux-tu nous parler de ton parcours universitaire ? 

Après deux ans de prépa littéraire au lycée Lakanal, je suis arrivée à Paris 3. J’ai fait une licence de lettres et philosophie, dans la droite ligne de la prépa, puis je me suis aventurée en licence de cinéma. J’ai un master de lettres et un master (tout frais) de cinéma.    

Quel est ton cours préféré à la fac ? Pourquoi ?

J’ai adoré les cours de Sylvie Rollet en cinéma, c’est une femme formidable ! Elle réfléchit sur le cinéma et la mémoire entre autre. Son interview est sur notre site.

 
 

La ville de tes rêves ?

 Paris, parce que j’aime vivre où je rêve, et inversement.

 

 

Comment te vois-tu dans 10 ans ?

Mariée avec cinq enfants (rire) ! Blague à part, je ne préfère pas m’imaginer plus tard, j’aime bien défricher l’avenir au fur et à mesure.

 

Quelle est ton occupation fétiche ? 

Changer l’eau en vin.
 
 
Ton modèle / inspiration.J’admire beaucoup Alain Resnais qui est mort, hélas.
 
Si tu étais un film ou une musique ?

A mon avis si je devais me réincarner en œuvre je serais plutôt un recueil de poèmes :Plupart du temps de Pierre Revery

 
Si tu étais un sport ?
 
Le lancer de poids.
 
Ta devise.​

« La rose est sans pourquoi »

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