Après la trilogie de Sam Raimi et les deux Amazing Spider-Man de Marc Webb c’est au tour de Jon Watts de réaliser son propre film sur l’homme araignée. Dans ce film, le héros, joué par Tom Holland, a 15 ans et combat le vilain Vautour. Parfaitement intégré au Marvel Universe, le nouveau Spider-Man va tout tenter pour impressionner son mentor Tony Stark. Fun et léger, ce volet, qui relève plus du teen moovie que du véritable film d’action, rafraîchît considérablement une saga qui commençait véritablement à s’essouffler.
Spider-Man in the Avengers world
Dans Spider-Man Homecoming, le jeune Peter Parker vit pleinement dans le monde des Avengers. Après l’avoir découvert très brièvement dans Captain America Civil War, on retrouve Spider-Man désireux de devenir un membre à part entière de l’équipe des Avengers. Si les diverses affiches et bandes annonces laissaient beaucoup entrevoir Tony Stark, son personnage n’est pourtant pas si omniprésent. On aurait, en effet, pu craindre qu’Iron Man prenne un peu trop de place, mais il joue parfaitement son rôle de mentor. Autre chose que l’on n’avait pas vu venir c’est la présence tout aussi importante (ou presque) de Captain America. Vautour, le méchant auquel Spider-Man devra faire face, se sert de la technologie alien pour s’enrichir. Engagé pour nettoyer les dégâts causés par l’attaque des Chitauri, Adrian Tooms va se voir contraint d’abandonner le chantier, non sans avoir au préalable récupéré quelques artefacts… Il va ainsi devenir revendeur d’armes « améliorées ». Toute l’histoire de Spider-Man Homecoming tourne autour de lui. Peter Parker se rend compte de son activité criminelle et n’a qu’une idée en tête : l’arrêter. En effet, lassé de sa vie de lycéen, il n’attend qu’une chose : que Tony l’appelle pour sa prochaine mission, mais ça n’arrive pas. Il va donc se concentrer sur le Vautour et tout faire pour prouver qu’il peut devenir un Avengers. Jon Watts réussit dans son film à insuffler un réel sens de l’harmonie entre Peter Parker et Spider-Man. Comprenez : être un super héros ou un adolescent comme un autre. Le passage à l’âge adulte n’est pas un moment facile et encore plus quand on est un jeune doté de pouvoirs. Le réalisateur parvient à doser les deux côtés du personnage de façon brillante. La scène qui résume parfaitement le paroxysme est celle de l’avant bal, quand Peter va chercher Liz et qu’il tombe sur son père : Adrian Tooms. Quelles sont les chances de tomber sur le vilain que tu pourchasses en amenant ta copine à la fête du lycée ? Pas de bol pour Peter Parker c’est malheureusement son cas !