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Rugby, un arbitrage qui fonctionne

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On connait désormais les douze arbitres centraux retenus pour la Coupe du Monde de Rugby qui aura lieu en Angleterre à l’automne prochain (18 septembre – 31 octobre). Avec trois nommés, la France sera le pays le mieux représenté. Ils seront même quatre puisqu’un français a également été retenu à la touche.

On retrouvera deux clubs français pour la finale de la Champions Cup, et les acteurs de Gloucester/Exeter, demi finale de la Challenge Cup, petite sœur de la plus prestigieuse des compétitions européennes de rugby, retrouveront deux arbitres français de week end. En effet, Jérome Garcès et Pascal Gaüzère officieront à la touche. Symbole d’un arbitrage qui s’exporte bien.

La réussite du rugby français récompensée

La nouvelle a été annoncée en milieu de semaine dernière par World Rugby, l’organe supérieur dans la planète ovale, Romain Poite, Jérome Garcès et Pascal Gaüzère officieront donc au centre pour la prochaine Coupe du Monde de Rugby. Les deux premiers cités vivront donc leur second mondial consécutif. Ils font partie d’une sélection de douze arbitres de champs. Mathieu Raynal, a lui été retenu parmi les sept assistants. Avec quatre arbitres sur les dix-neufs sélectionnés, la France sera le pays le plus représenté, s’il l’on met à part les quatre arbitres vidéo. C’est évidemment un record pour un pays qui n’avaient envoyé au maximum que deux arbitres (dont un seul principal) dans une Coupe du Monde de Rugby.

Une consécration pour l’arbitrage à la française

Alors que le 10 février dernier Bernard Marie, le premier arbitre français à avoir dirigé un match du Tournoi des V Nations, s’est éteint, comme un symbole l’arbitrage tricolore est donc à l’honneur. « La sélection historique de quatre de nos arbitres constitue un bel hommage et une grande reconnaissance de la qualité de l’arbitrage français » ajoute même Didier Mené le patron des arbitres français. Avant d’ajouter « cette consécration est (…) aussi le résultat d’un gros travail de fond entamé de la base jusqu’au sommet par tous les acteurs de l’arbitrage français : recrutement, formation et fidélisation dans les comités territoriaux, détection et coaching des meilleurs au plan fédéral pour les amener au plus haut niveau » Plus que trois hommes, c’est donc tout un système qui est récompensé avec ses 3 000 arbitres, aidés par le fait que chaque club doit fournir au moins un arbitre à son comité territorial (le nombre varie selon le niveau de l’équipe). Retenu comme assistant Mathieu Reynal s’est montré optimiste dans les années à venir « on est fourni en qualité. Oui, il y a de très bons arbitres en France et ces sélections en témoignent » a-t-il déclaré à France Info. Lui, comme ses dix-huit autres collègues, partiront en stage fin mai. Ce n’est qu’à une semaine du début des hostilités qu’ils sauront les désignations.

Souvent pointés comme modèles par les autres sports, les quatre arbitres français auront l’occasion de prouver sur la grande compétition de rugby qu’ils font bien partie des meilleurs du monde. Ça change quand on sait qu’il n’y avait aucun arbitre venant de l’Hexagone lors de la dernière Coupe du Monde de Football.

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