Chaque fois, on se dit « C’est la dernière » ! Mais c’est comme une dépendance, on ne peut pas s’arrêter là… Dès que l’on découvre leur programme, une petite voix te dit « Non, celui-ci tu ne peux vraiment pas le rater » et on repart pour un énième Weather Festival au Bourget …

Le choix est difficile cette année : We Love Green ? Weather ? Weather ? We Love Green ? Ne pouvant faire les deux et en bonne amatrice de techno, mon choix s’arrête sur Le Bourget (même si je rate, à mon grand désespoir, Jacque(s) qui était sur la scène, plus hippie du Bois de Boulogne).

Dans la queue, une même question revient souvent : « tu es à combien de Weather ? », c’est la montée aux enchère : « 4 », « 5 », « 6 ». Car oui, depuis un an et demi, plus rien n’arrête ses organisateurs qui se lancent même dans une tournée avec le Weather Tour 2016. Une fois le bracelet autour du poignet, c’est le back to the stars ! Les astronautes d’une nuit sont ravis.

Après avoir bravé la queue cashless, la queue toilettes et la queue du bar, c’est parti pour une nuit endiablée jusqu’au levé du soleil entre les fusées. C’est plutôt fun, car pour ma 5ème édition, j’ai presque l’impression d’être à la maison, de retrouver mes marques. Un petit tour traditionnel entre le Camion Bazar et l’OFNI s’impose, et je suis toujours émerveillée par les licornes et les déguisements toujours plus fun (ou flippants) de l’Organisation Festive Nomade Incontrôlable ! Mais pas de temps à perdre, comme pour un roadtrip d’une semaine, le programme est rodé : Ron Morelli B2B Low Jack en scène Hiver, puis Motor City Drum Ensemble en Été, suivit d’un détour par Lazar Hoche en Printemps pour repartir vite en Hiver… Mais on le sait, un programme est fait pour ne pas être respecté !

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Finalement, l’heure est à la découverte, alors je fonce vers la scène « Light it up », pas très fournie, sous une fine pluie plutôt agréable. Ici, l’ambiance est pour l’instant à la funk, et les personnes présentes sortent leurs plus beaux déhanchés. Après avoir retrouvé des têtes connues, j’essaye tant bien que mal de suivre mon programme, mais je suis arrêtée par une bande de jeunes qui me proposent de la bière. J’accepte et on commence à se parler comme si nous étions les meilleurs amis du monde. Car oui, c’est aussi ça le Weather, des rencontres !

On repart, se rendant compte que « merde », on est à la bourre et on a raté déjà les trois-quarts de notre programme. Mais finalement, on s’en fout, on se perd, et on se retrouve sur une scène où l’on se met à danser et taper du pied sans trop savoir qui est derrière les platines. Ici, le temps file à une vitesse incroyable. À peine le temps de regarder l’heure sur son téléphone qu’on est déjà au petit matin… On finit sur Antigone pour clôturer cette soirée, une fois de plus riche en émotion. Et ça ne s’arrête pas là, en ouvrant les yeux le dimanche après-midi, on se remémore la soirée et on allume son téléphone pour découvrir des photos jusqu’alors inconnues, et de nouveaux potes d’un soir… Oui, j’étais au Bourget ce week-end !

 

J.

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Weather Festival : La tête dans les étoiles au Bourget

par La Rédaction Temps de lecture : 2 min
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