Que vaut l’expo Harry Potter à la Cité du Cinéma? ~ L'Étudiant Autonome

D’avril à septembre, l’exposition Harry Potter est installée dans les studios de cinéma du réalisateur Luc Besson. Le parcours en vaut-il la peine? Nous nous sommes rendus sur place.

Deux ans que l’exposition a ouvert ses portes à Londres, et deux ans que les Français empruntent le tunnel sous la Manche pour pouvoir visiter les anciens studios de tournage de la saga. Mais ça, c’était avant. Depuis le samedi 4 avril, l’expo Harry Potter est arrivée en France dans les studios de la Cité du Cinéma à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), au grand bonheur des cracmol* français. Pour l’occasion, les plateaux 8 et 9 des studios de Luc Besson ont été loués par la Warner, occupant ainsi un espace de 2000m2. Costumes, objets cultes, jeux, musiques… Ce qui n’était qu’irréel jusqu’à maintenant à l’écran, apparaît enfin pour de vrai. Aparecium!*

♙Les points positifs

La durée de la visite - L’exposition Harry Potter se découpe en plusieurs salles. Chacune a son thème: la cabane d’Hagrid, la Grande Salle, la Forêt interdite etc. Et les visiteurs peuvent prendre tout leur temps. Si l’on a, en général, fait le tour en un peu plus d’une heure, il est possible de rester bien plus. Après la visite avec le guide à la cérémonie des répartitions et à la locomotive du Poudlard Express, les fans peuvent avancer à leur rythme dans les différentes pièces des studios. Et même revenir en arrière dans leur parcours s’ils le souhaitent (bon plan à savoir si vous repérez quelqu’un sur la Carte du maraudeur*).

Coût raisonnable - Il vous faudra débourser 20€ pour un adulte et 15€ pour un enfant. Un prix à relativiser sachant le temps passé à l’intérieur et le nombre de photos prises. C’est d’ailleurs moins cher qu’à Londres où la visite coûte 45€ pour un adulte et 21€ pour un enfant. Cependant, prévoyez un peu plus sur place. À la sortie, un photographe vend des photos prises de vous devant certains décors. Et il est quasi impossible de repartir sans un souvenir de la boutique.

Sélection des objets et costumes - L’univers d’Harry Potter n’a plus (ou presque) de secrets pour vous. Du diadème perdu de Rowena Serdaigle* aux mocassins de Neville Londubat pour le bal du quatrième film, en passant par les baguettes de tous les personnages de la saga… Les huit volets sont représentés et montrent à quel point les acteurs ont grandi entre le premier et le dernier film (les vêtements passent d’une taille enfant à une taille adulte). Et le petit plus qui fait toute la différence: même si des cordes délimitent les pièces uniques des visiteurs, il y a peu d’espace. On reste relativement proche des mannequins et meubles. Il est presque possible de les toucher. (À essayer si et seulement si vous possédez une cape d’invisibilité, au risque de vous faire réprimander)

Décors sublimes - Les organisateurs auraient pu se contenter de faire de l’expo un musée avec une succession d’objets importés des studios de Londres. Ce n’est pas le cas. Scrutez chaque détail de la pièce, des murs au plafond, l’environnement a été copié à la perfection. Vous remarquerez qu’à chaque endroit où vous vous déplacerez, il y aura des sons directement en rapport avec ce que vous regardez (pensez aux caches-oreilles pour les mandragores*). Quant aux décors, vous pourrez constater un fond lugubre avec des éclairs dans la Forêt interdite, des portraits en mouvement des escaliers de Poudlard, des avis de recherche de mangemorts* collés sur les murs…

♟Les points négatifs

Trop de visiteurs - Que ce soit à l’entrée ou à l’intérieur, sachez rester patient. Surtout dans la cabane d’Hagrid qui n’est pas très large. Soyez discipliné et optez pour la file indienne. Des Français des quatre coins de l’Hexagone ainsi que des étrangers viennent en groupe découvrir l’exposition Harry Potter. Un conseil: prenez votre mal en patience et attendez jusqu’à l’été. Harry et ses amis restent en France jusqu’au 6 septembre. Rien ne presse.

Peu de jeux - Une très grande partie des visiteurs sont des enfants et plus de jeux aurait été un plus. Mis à part le Choixpeau sur votre tête, la table des mandragores au cours de botanique et le lancer de «souaffles» dans les cercles du Quidditch*… Vous n’aurez que votre appareil photo comme distraction. Par contre, n’espérez pas revenir avec de sublimes clichés. La lumière est tamisée voire sombre dans certaines pièces et le flash est interdit. (Pas évident quand on est dans la Forêt interdite, forcément.)

Goodies relativement chers - Vous aurez certainement l’impression d’être chez Ollivander lorsque vous arriverez dans la boutique. Toutes les baguettes entassées sur les étagères vous tenteront forcément. Celle d’Harry, Hermione ou Voldemort? Elles sont toutes magnifiques. Mais le prix l’est aussi. Comptez 43€ pour un seul modèle. (Bon plan: le site officiel www.noblecollection.fr les vend moins chers) Autrement, vous pouvez toujours vous rabattre sur les vêtements. Pas de robe de sorcier malheureusement mais des t-shirt (25€), bonnet (15€), écharpe (22€) aux couleurs de votre maison préférée. La peluche de la chouette Hedwige est à 39€, les Dragées surprises de Bertie Crochue à 5€.

VIDÉO - En attendant de découvrir l’exposition, voici un résumé en images de l’exposition du plus jeune sorcier célèbre au monde :

*Lexique

Aparecium: sortilège qui fait apparaître les objets Carte du Maraudeur : carte de Poudlard qui permet à celui qui l’utilise de voir où se situe tout ceux qui sont dans le château Cracmol : personne qui n’est pas dotée de pouvoirs magiques mais qui connaît l’existence de la magie et des sorciers Mandragore : plante au cri strident lorsqu’elle est en dehors de la terre. Elle permet surtout de ramener à la vie toute personne (ou animal) pétrifié. Mangemorts : partisans de Lord Voldemort, le plus grande mage noir Quidditch : sport qui se pratique sur un balai. Très populaire chez les sorciers Rowena Serdaigle: co-fondatrice de l’école de sorcellerie Poudlard. Une des quatre maisons à laquelle appartiennent les élèves porte son nom

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